Une roue à aube agite méthodiquement l’eau verdâtre. Les remous tortillent et ondulent en longues courbes sinueuses et capricieuses le reflet des arceaux. Dans leur liquide nourricier, les filaments hélicoïdaux de spiruline tirebouchonnent et prolifèrent sous la chaleur moite du tunnel.
2 Commentaires
Adrien Galaret
Merci Jean-Pierre Devals pour cette poésie cyanobactérienne !
En ce printemps doux et fleuri, ici la spiruline se réveille et enfile sa robe verte azur…
Adrien
Jean-Pierre Devals
Petit hommage à l’éleveur de micro algues qui a transmis son savoir dans les brousses sahéliennes !
À bientôt l’ami.
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