Près de la cabane des champs, deux balles rondes végètent, à l’abandon. Fanées par le mauvais temps, elles se ravivent aux beaux jours et de leur matrice germent alors d’abondantes graines qui hérissent les gerbes d’innombrables rejets.
Près de la cabane des champs, deux balles rondes végètent, à l’abandon. Fanées par le mauvais temps, elles se ravivent aux beaux jours et de leur matrice germent alors d’abondantes graines qui hérissent les gerbes d’innombrables rejets.
Tandis que chênes, châtaigniers, frênes et autres feuillus demeurent désespérément grisâtres, l’éclatante blancheur des fleurs des merisiers présage du renouveau printanier.
Le froid matinal n’a pas découragé l’âne Pimpin. Sorti tôt pour trouver sa pitance, le voilà bien étonné devant la prairie toute blanche. .
De lourds nuages noirs plongent le vallon dans une pénombre crépusculaire. Dans ce paysage obscur, seule la serre recueille encore un peu de clarté.
Un ciel sombre chargé de lourds nuages noirs, promesse d’une grosse averse qui viendrait ranimer les prairies brûlées, voilà qui fait rêver en ces temps de sècheresse. Hélas, l’image date de quelques années.
Irisée de lumière après la dernière ondée, la départementale chemine vers le village voisin. Maintenant déserté, l’abri bus rustique et solide attend la prochaine arrivée des écoliers pour prendre ses airs de gaieté.
Œuvre futuriste ? Savant délire d’un archi qui mêlerait structures métalliques et vieux pavés ? Sécurisation de l’espace public pour un contrôle efficace des populations ? Non, seulement le vieux pont d’Espalion bardé de protections et d’échafaudages lors de sa […]
Sur la cime, tête dans l’herbe et crins au vent, trois chevaux se régalent en broutant. Ni de trait, ni de Troie, seulement trois chevaux qui paissent goulûment.
L’abri bus de nos campagnes se distingue de l’abribus urbain par son architecture innovante et écologique faisant une grande part au recyclage des matériaux ; son implantation tient compte du climat local et tourne opportunément le dos aux vents dominants […]
Ces deux vieilles pompes à essence eurent leurs heures de gloire. Dans ces temps là, Arondes, Frégates, Deux-Chevaux et autres Dauphines faisaient halte. Au volant de sa conduite, le pilote annonçait : pour 100 francs s’il-vous-plaît puis attendait d’être servi […]
Aux courtes ondées succèdent de brusques averses. Sur la vitre scintillent des perles de pluie. Plus loin le tilleul dessine sa silhouette dans le ciel tumultueux. Entre paysage et abstraction : une place pour le flou ?
Un épais brouillard d’hiver inonde les vallons, seuls émergent les plus hauts sommets. Là, entre brumes et lumières, apparaît à mes yeux un monde onirique aux contours flous et incertains, d’autant plus fascinant qu’il va très vite s’évanouir.
Derrière les buts, était dressée une haie d’immenses peupliers sans doute pour décourager l’adversaire lui signifiant ainsi que la précision de ses tirs était étroitement liée avec la hauteur de ces vénérables arbres. Mais il est aussi vrai que les […]
Atmosphère un brin dramatique ce jour-là sur le Causse Comtal ! De lourds nuages sombres obscurcissent le ciel soudainement menaçant. Le pin lui-même paraît inquiétant avec son air noir et penché !
La demeure est abandonnée ; le feuillage épais d’un très vieux marronnier la protège timidement de la chaleur écrasante. Le soleil inonde le pays ; ses rayons s’insinuent parmi les rameaux, illuminent la toiture puis estompent doucement les contours de […]
Le concours de taureaux de la race Aubrac réunit chaque année les plus beaux spécimens de la région. Si le jury examine les bêtes dans leur ensemble, les croupes bien rebondies de ces talentueux géniteurs offraient pour mon œil peu […]
Par un bel après-midi de juin, une petite balade m’amena à parcourir avec quelques amis le site du barrage de Pareloup. Une lumière rasante soulignait les lignes courbes et épurées de cet imposant édifice en béton, de quoi attirer l’œil […]
La ville est déserte, pas un chat à l’horizon quand au détour d’une rue je découvre, allongé sur l’appui de la fenêtre, ce beau matou noir faisant sa sieste. Ma venue le dérange ; devant l’appareil, il ne veut pas […]
Le printemps avait été précoce, les chênes s’étaient déjà parés de leur jeune feuillage quand une bise mordante balaya les reliefs du Ségala. Une fine pellicule de neige vînt alors blanchir les hauteurs des plateaux aveyronnais laissant le printemps pantois […]
Contre la cabane en bois, bien à l’abri, le divan invite le promeneur, non à une séance de psychanalyse mais à une pause sinon à une sieste. Bien confortablement installé et sans doute en bonne compagnie, il pourra y admirer […]