Une vieille bâtisse en partie délabrée dans ce village du Rouergue cher au cinéaste Georges Rouquier. Au rez-de-chaussée, un portail en fer interdit l’accès à ce qui a dû être, du temps de Farrebique, une forge bruyante.
Les verres brisés laissent entrevoir parmi un fatras de ferraille et d’objets divers, une Mobylette, une Bleue, pareille à celle que mon père utilisait pour se déplacer à la fin des années cinquante, avant le règne de l’automobile, cette mob, dont j’ai longtemps rêvé et que j’ai chevauchée dans une sensation de grande liberté le lendemain de mes quatorze ans.
Image d’après un tirage argentique en noir et blanc sur papier RC.
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