Non loin d’Essaouira, au sommet des collines arides qui dominent le grand large, le jeune arganier a glissé ses racines dans les failles des rochers pour s’élever fièrement et admirer la grandeur des côtes océanes. Mais le vent marin a fouetté, sans faillir et en toutes saisons, le jeune arrogant. Alors, l’éphèbe, prudent, a fléchi doucement pour mieux résister, inventant dans la courbe ce qui fait aujourd’hui sa beauté.
Laisser un commentaire
S'abonner au blog